lundi 28 mai 2012
Fisc et poker : les bonnes questions
Un post rapide pour ajouter de la visibilité à un article très complet écrit sur le blog Le poker sans les paillettes.
Le sujet approfondi concerne le poker et la fiscalité, et l'auteur établit des pistes et des conseils précieux destinés aussi bien aux joueurs semi-pro à pro, qu'aux politiques et haut-fonctionnaires du fisc qui s'intéresseraient sérieusement au sujet, c'est à dire en considérant un minimum la dimension juridique du problème.
Deux-trois idées à retenir si vous êtes fainéant et que vous ne voulez pas lire le billet complet :
1- Déclarer ses gains au fisc à priori afin de contester à posteriori
J'ajouterai bien évidemment de ne surtout pas omettre de déclarer aussi tous les frais engagés liés à la pratique en dur de l'activité poker (frais de déplacement, buyins investis, frais de représentation ^^), moins facile pour les frais en ligne, à moins d'être extrêmement rigoureux et ne pas compter sur les historiques en bois des caissiers de nos chères rooms de poker.
2- La question des moyens investis et du temps passé pour le jeu est cruciale, à mettre en balance avec le gain net apporté par la pratique du jeu par rapport aux autres ressources éventuelles du joueur supposé imposable.
Du coup personnellement je renonce à l'achat du dernier tracker à reconnaissance bucco - annale, sait-on jamais ;-)
3- Le seul critère qui tient réellement la route pour imposer un joueur serait le fait que son revenu principal n'est pas lié directement au produit de son jeu, mais de façon prépondérante à un sponsoring direct (contrat avec une marque de poker), ou "détourné" (contrat de rakeback pour jouer et "animer" la salle de poker en ligne).
La variance mathématique pourrait aisément démonter l'argumentation de prise en compte de tout autre critère, dans la majorité des cas.
Encore faut-il mettre suffisamment de gains de côté pour entamer de longues et coûteuses poursuites à l'encontre de l'administration(*) fiscale.
Comme bien souvent dans les domaines où le flou juridique est (sciemment?) entretenu, kissèki va s'en mettre plein les fouilles ? les avocats fiscalistes bien sûr.
Quoiqu'il en soit, un lien à ranger précieusement dans un coin de vos bookmarks, à côté de l'analyse pondue par Eric Haber sur le même sujet.
Définition détournée:
(*)Administration: lieu où les gens qui arrivent en retard croisent ceux qui partent en avance.
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Le très bon blog de Personne qui est dans ma blogroll depuis quelques temps.
RépondreSupprimerOui Personne, je retrouvai plus son pseudo "inconnu", merci de le préciser ;-)
SupprimerMerci pour ces liens interessants: l'article du blog et l'analyse juridique d'Eric Haber qui merite le detour car on sent qu'il sait de quoi il parle (et ce malgre le jargon de juriste qui plairait sans doute a ATRC).
RépondreSupprimerSi çà peut aider les nouveaux riches ^^
Supprimermdr
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