Fin du Pokac, je craque

Ce n’est pas dans mon habitude, mais je vais pousser un gros coup de gueule contre Everest et Poker Académie (l’un ou l’autre pourra rejeter la faute sur l’autre ou l’un, peu m’importe).
Hier soir avait donc lieu la phase finale à 24 équipes du championnat Best Team Pokac, organisé par Poker Académie donc, sur la room Everest re-donc.

Comme le raconte si bien eiffel dans son billet dédié, notre équipe des small balloches avait fait de gros efforts pour être présente, et au-delà des « cas » eiffel (syndrome pasdejeu) et Rincevent (syndrome craquesmoilesAs), du K anotherDizainedAnnées (syndrome jmefinisdanslecognacquandtoutestperdu), je n’arrive toujours pas à digérer mon cas personnel de suckoutage logiciel mal paramétré.

Pour poser le décor, nous avions vaillamment lutté lors des 8 manches de qualifications pour finalement décrocher le précieux sésame lors de l’ultime.
Les 2 premières manches étaient freeroll mais les 6 suivantes étaient payantes, au final nous avons casqué un max pour nous qualifier.

Il faut savoir que les tournois freeroll Everest sont paramétrées par défaut pour qu’un joueur déconnecté plus de 5 minutes soit automatiquement déclaré aouste.
Ce qui n’est pas en soi une mauvaise idée sur les ânaments à grand champ devient très franchement limite sur des championnats à enjeu (packages WSOP quand même à la gagne pour le Best Team Pokac).
Le pire ici c’est que cette foutue règle a ressurgi lors de la phase finale à 24 équipes, car évidemment elle se jouait en freeroll avec ticket.
Trois ou quatre joueurs en ont pâti hier soir, soit par déconnexion internet (bibi), soit par pause pipi-caca-clope prolongée, ce qui fait donc quelques équipes assez lourdement handicapées.
Un bref rappel de la règle aurait pu être salutaire pour certains, pas pour d’autres pour qui la perte de connexion internet n’est malheureusement ni anticipable, ni volontaire.
Le mieux eût été de faire sauter ce paramétrage par défaut, encore eût-il fallu que vous, gentils organisateurs Poker Academie, le sussiez ?

Pour ma part, et à l’image du titre choisi par David aka rincevent pour conter notre malheur, c’est la goutte qui fait déborder l’aquarium, et ni Everest ni Poker Academie ne me reverront sur leurs sites avant longtemps.

Pour finir sur une note plus positive, j’ai trouvé ce que j’étais venu chercher dans cette aventure, à savoir l’esprit d’équipe dans ce beau sport cérébral qu’est le poker, et même un bel esprit de camaraderie.

Je développerai certainement cet aspect du jeu lors de ma contribution au débat lancé par Lesage sur le sujet « Pourquoi jouons-nous au poker ? », dans un prochain billet.